Médicaments, drogues et fatigue

14 February 2025

Médicaments, drogues et fatigue

 

Le 16^e numéro du bulletin d’in…formation vient tout juste d’être publié sur Facebook dans notre groupe Le Collectif « Parlons-en entre nous ». Il porte sur « La consommation de médicaments, de drogues et sur la fatigue – Les effets et conséquences sur la conduite et la sécurité routière ». Vous y trouverez un rappel de diverses informations pertinentes et instructives provenant de diverses sources, dont les quelques 70 réponses aux questions de sondage obtenues de la part des membres de notre groupe Facebook, dont vous faites possiblement partie. Un lien menant à une vidéo a été ajouté au texte de chacun des sujets qui y sont traités afin d’enrichir le contenu.

 

 

Les effets de la consommation de médicaments

Certains médicaments prescrits par les professionnels de la santé ou en vente libre peuvent diminuer la capacité à conduire parce qu’ils peuvent causer, notamment, de la somnolence, des étourdissements, une vision floue, une baisse de concentration et des pertes de mémoire.

Ces médicaments peuvent être des tranquillisants, des antidépresseurs, des somnifères, des antihistaminiques (pour les allergies), des décongestionnants (pour les sinus, la toux, etc.), des relaxants musculaires et une multitude d’autres, comme ceux qui contiennent des opiacés ou autres substances, utilisés par exemple pour calmer la douleur.

Presque toutes les classes de médicaments peuvent produire des effets secondaires qui influencent la capacité à conduire, ces effets étant variables d’une personne à l’autre. Ceux qui provoquent de la somnolence sont particulièrement néfastes pour la conduite. (Source – SAAQ). Pour plus d’information, cliquez sur ce lien :

https://www.youtube.com/watch?v=uu6uw589ru8&t=23s

 

Les effets de la consommation de drogues

Fumer du cannabis ou en consommer sous toutes autres formes provoque des effets tout aussi dangereux que la consommation d’une drogue dure, parce que le THC qui est contenu dans cette plante agit aussi directement sur le système nerveux central (le cerveau).

Au volant, le cannabis entraîne une baisse de la vigilance, de la concentration et des réflexes, une mauvaise coordination, un allongement du temps de réaction, en plus d’affecter le jugement. Quels sont les effets sur la conduite ? En plus de ce qui est indiqué dans l’image précédente, il est important de prendre en considération ce qui suit : ne pas remarquer la signalisation, sorties de route, difficulté à maintenir une vitesse constante, dépassements non sécuritaires, temps de freinage augmenté et difficulté à réagir adéquatement en situation d’urgence. (Sources – Association pour la prévention routière et SAAQ)

Pour plus d’information, cliquez sur le lien suivant :

https://www.youtube.com/watch?v=2hKH8Smfcrw

 

Les effets d’un mélange de médicaments et de drogues

Oser prendre le volant après avoir consommé à la fois des substances, licites ou illicites, et un ou des médicament(s) peut entraîner des effets et des conséquences graves.

Pour plus d’information, cliquez sur ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=4-3MWg3poY4 .

 

Les effets de la fatigue

Avec la vitesse, la distraction et l’alcool, la fatigue est l’une des principales causes d’accident sur les routes du Québec. Ne la laissez pas vous mener à votre dernier repos. Dès les premiers signes de fatigue, arrêtez-vous. Faut-il rappeler que chaque année, en moyenne, 87 personnes décèdent et 7 111 personnes sont blessées dans un accident lié à la fatigue au volant.

Certains signes ne trompent pas : bâiller souvent, avoir des picotements aux yeux, avoir de la difficulté à garder les yeux ouverts, à trouver une position confortable sur le siège, à se concentrer, à demeurer attentif et avoir des réactions plus lentes telles que, par exemple, freiner tardivement, avoir des pertes de mémoires, halluciner et fixer du regard.

Quoique l’on dise, quoique l’on fasse, il est faux de croire que « baisser la vitre, monter le volume de la radio, chanter, changer de position, mâcher de la gomme ou parler aux passagers ne sont pas des solutions efficaces et durables ». Ces soi-disant solutions tiennent plutôt des mythes liés à la fatigue au volant. (Source – SAAQ)

Puis persister pour conduire – ou intervenir auprès d’apprenants.es – lorsque les capacités sont diminuées par la fatigue est néfaste et dangereux puisque le temps de réaction augmente, la concentration diminue, le jugement est faussé, la mémoire fait défaut, le champ de vision est réduit et le risque de somnolence et d’endormissement est élevé. Pour plus d’information, cliquez sur le lien suivant :

https://www.youtube.com/watch?v=Ij0LzUVeAbM

 

Qu’on se le dise haut et fort. Tous les effets et les conséquences de la consommation de médicaments, de drogues ou d’un mélange de ceux-ci, tout comme les dangers de la conduite sous les effets de la fatigue dont venez de prendre connaissance ou, qui vous ont été rappelés le cas échéant, font partie des situations auxquelles il est possible que vous soyez confrontés dans le cadre de vos interventions auprès des apprenants. Tout comme vous êtes susceptibles d’en être vous-mêmes véritablement affectés en tant que formateur.e professionnel.le. Il en va de la responsabilité de chacun.e d’y voir.

 

Nous espérons que cette nouvelle publication vous aura plu et qu’elle aura suscité votre intérêt. Il vous aura fallu quelques minutes de votre temps pour en faire la lecture et le visionnement des vidéos et, ainsi, enrichir vos connaissances sur le sujet. Ne serait-ce qu’en guise de rappel.

 

Rappelons-nous que ce qui importe c’est de se donner l’occasion d’en « parler entre nous », entre collègue de travail, et de voir dans quelle mesure ces trucs et conseils pourront contribuer à enrichir nos interventions en tant que formateur.e au PESR.

 

Les membres du comité Le Collectif de l’AECQ sont:

Valérie Lapointe, Gaspésie Isabelle Lessard, Montérégie Andrée Veilleux, Chaudiéres-Appalache

Alain Bellanger, Capitale-Nationale Éric Larivière, Capitale-Nationale Yvon Lapointe, Capitale-Nationale